Pierre-Martin Aussant, un passionné de vélo à découvrir!

Notre travail nous permet de rencontrer des gens aussi passionnés par le vélo que nous. Puisqu’on adore connaitre les aventures de nos clients et en découvrir toujours plus sur le vélo, on a pensé partager certaines de leurs histoires. Leurs expériences t’inspireront sûrement.

Dans cet article, on discute donc avec Pierre-Martin Aussant qui est passionné de vélo depuis plus de 20 ans maintenant! Cyclotourisme, vélo-camping, entrainements, courses et triathlons… Sa pratique du vélo est assez impressionnante.

Quand as-tu commencé à faire du vélo? Qu’est-ce qui t’a motivé au départ?

En 1999, à ma première année de cégep, j’ai eu un cours de cyclotourisme. C’est là que le déclic s’est fait! Je faisais un peu de vélo, comme la plupart des gens, et j’adorais le camping et le plein air. Ce cours-là était donc super intéressant car il combinait plein de choses que j’aime.

Aussi, deux de mes voisins étaient un couple, un peu plus âgés que moi, et ils voyageaient beaucoup à vélo partout dans le monde. Ils avaient fait l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les îles Fidji, plusieurs fois l’Europe et l’Amérique du Sud. Souvent, ils revenaient de voyage avec les bicycles sur le top de l’auto et ils me racontaient leurs aventures! Ils m’ont un peu transmis leur passion.

C’est vraiment le cyclotourisme mon premier amour avec le vélo. Le cyclotourisme et le vélo-camping, en fait, puisque les deux se rejoignent beaucoup.

Qu’est-ce que tu aimes tant dans le cyclotourisme et le vélo-camping?

Ce qui est le fun du cyclotourisme, c’est que je peux faire ce que je veux. C’est la liberté. Quand je voyage, je transporte ma tente, mon sleeping bag, mon réchaud et tout, mais ça ne m’empêche pas de décider d’arrêter dans une auberge.

En ayant tout mon matériel avec moi, je suis vraiment libre. Je fais tout à ma façon. Certaines personnes vont préférer un voyage très rustique, au fond de la forêt; d’autres vont plutôt dans les villes et préfèrent avoir un toit pour dormir.

Il y a plein de façon différente de voyager à vélo. Pour moi, une partie de la beauté de ces voyages est dans l’autonomie et la liberté.

Le matériel que Pierre-Martin apporte lors d'un voyage à vélo.
Le matériel que Pierre-Martin apporte lors d’un voyage à vélo.

Quel a été ton premier voyage de cyclotourisme?

Mon premier voyage, c’était avec le Cégep. On est allé dans le bout de Oka et du barrage de Carillon. C’était un petit voyage : deux journées, une nuit. Avec le cyclotourisme, on commence petit, on essaie des choses et on apprend de ses expériences. Ensuite, j’ai fait le tour de la Gaspésie presque complètement seul. Mon ami et voisin était avec moi pour quelques jours au début, mais après j’ai fait le grand tour seul, par la 132.

Et ton voyage préféré?

Oh, ça, c’est dur… Je peux pas choisir. Tous mes voyages ont quelque chose de spécial, de mémorable. Par exemple, en 2015, j’ai fait Allemagne/Autriche/République Tchèque. J’ai fait un grand tour dans les trois pays. C’était merveilleux, mais le tour de la Gaspésie, mon premier vrai voyage, était aussi beau!

Quand j’avais 21 ans, j’ai traversé le Canada à vélo. J’ai mis le vélo dans l’avion; je suis allé jusqu’à Vancouver. Je suis parti de l’île de Vancouver pour traverser les 10 provinces. Je me suis rendu jusqu’à St. John’s à Terre-Neuve, la ville la plus à l’est du Canada. Faire un voyage comme ça à 21 ans, c’est très formateur. C’est un voyage qui m’a amené à découvrir mes limites, à former ma personnalité et mon caractère.

As-tu des conseils pour les gens qui aimeraient se lancer dans le cyclotourisme ou le vélo-camping?

La mécanique, c’est un aspect très important selon moi! Ajuster un dérailleur, redresser une roue qui est croche, changer une crevaison, ce sont des choses qu’il faut savoir faire. Je connais des cyclistes qui roulent depuis longtemps, mais qui ne sont pas à l’aise avec, par exemple, les vis d’ajustement du dérailleur. Pas besoin de tout savoir, mais il faut au moins une base afin de se débrouiller lorsqu’on se retrouve seul avec son vélo et qu’il n’y a pas de bike shop proche.

Un peu dans la même ligné, faire affaire avec une boutique de vélo (comme Ultime Vélo) avec des gens d’expérience qui sont prêts à répondre à tes questions, c’est vraiment super. Ça vaut de l’or avoir une boutique en qui tu as confiance! Être coaché par des cyclistes d’expérience ou par des professionnels, ça peut faire la différence entre la réussite ou pas d’un voyage.

Ta passion pour le vélo ne s’arrête pas au cyclotourisme. Tu fais aussi des compétitions et des triathlons. Comment as-tu fait le saut?

Avec le temps, j’ai commencé à aimer le cyclisme plus sportif, l’entraînement à vélo, le côté plus axé sur la performance. J’ai commencé à suivre le Tour de France et d’autres courses de vélo.

En 2007, j’ai fait mes premières compétitions de vélo de route. J’ai vraiment aimé ça! En parallèle à ça, je nageais depuis le Cégep et j’avais commencé à courir avant d’entrer en Techniques policières. À un moment donné, un de mes amis m’a dit : « T’es pas pire à course, t’es bon nageur et tu pédales pas mal; as-tu déjà pensé faire des triathlons? » Au début, je ne savais même pas qu’est-ce que c’était! En 2009, j’ai fait mon premier triathlon, le triathlon de Montréal.

Qu’aimes-tu le plus du triathlon?

Le triathlon, c’est la combinaison de trois sports que j’aimais déjà séparément. J’étais pas le meilleur dans un des trois, mais j’étais très à l’aise dans les trois. J’avais du plaisir dès mes débuts.

Ce qui arrive souvent dans le triathlon, les gens vont être particulièrement bons dans une des trois disciplines, mais doivent apprendre les deux autres. Ce n’était pas mon cas.

Pierre-Martin, la veille d'un Ironman
Pierre-Martin, la veille d’un Ironman

 

Quel est ton prochain défi en matière de cyclisme?

L’année passée, j’ai commencé à faire du vélo de montagne! La prochaine chose que j’aimerais faire, c’est un triathlon XTERRA, un triathlon en montagne. Dans ce genre de compétition, le vélo et la course sont faits dans la montagne. Il y a donc beaucoup de montées. C’est l’un de mes prochains défis!

Je projette aussi de voyager à vélo en Italie, surtout le nord de l’Italie, et en Nouvelle-Zélande!

Voilà donc l’histoire de Pierre-Martin! On espère que son parcours pourra t’inspirer ou t’amènera à tenter de nouvelles expériences à vélo. Que tu lances comme lui dans le vélo de montagne ou que tu songes au cyclotourisme, Ultime Vélo est toujours prêt à aider. N’hésite pas à venir nous poser tes questions et discuter de tes besoins que ce soit pour des compétitions ou des loisirs.